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ISZL
LETTRES MISSIVES
I

jours, par celle que Beryngen vous rendit de ma part ; et pour ce que c'est chose que je desire et que faflectionne, je vous ay bien . voulu derechef faire ce mot pour vous dire que vous me ferés service ' tres agreable de sceller la dicte commission. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons' le chancelier, en sa saincte et digne garde. Ce XVIIJC juillet, à Villiers—Coterets., ' _ HENRY. [1603.] —— 18 JUILLET. -- lle. _ Orig. — Archives de M. dela Force. Imprimé. — Mémoires de la Force,/etc. publiés par le marquis DE LA GRANGE, Paris, 18li3, ‘, m s°, t. I", p. sôa. . [AU MABÉCHAL D’OBNANO.] i A _Mon Cousin, Je ne vous avois point escript depuis celle du xxi11° du passé, parceque _j'estois tousjours attendant de~ vos nouvelles ou de ceux _e "avois ordonnez our Paccommodement de la satisfac- Clu J P tion qui vous devoit estre Faicte par le s' de Montespan ; mais je n’a- . vois point eu de vos lettres depuis celles du Xllc passé, ny des leurs, que celles que j’ay eues depuis deux jours par le s’ de Source, les- , quelles m’o11t esté fort agreables, ayant veu par icelles que le dict af- faire estoit accomodé à vostre contentement ; dont je vous sçay fort bon gré, rrfasseurant que sur ce que vous lavés cogneu que c’estoit chose que _i’all’ectionnois et desirois, vous vous y estes dlautant plus rendu facile et traictable. En quoy vous n’avés faict que suivre vostre natu- relle inclination, qui a tousjours este de vous rendre complaisant à toutes mes volontez, que vous vous pouviés aussy bien asseurer qu’elles ne seroient pour vostre regard que les plus conformes a vostre desir et advantage que je pourrois ; et vous prie et conjtue, par Yallection que je vous porte, que quelque chose que l’on vous die ou que vous puissiés vous—mesme apprehender, de n’en avoir jamais aultre opi- nion, et croire que je vous aime et vous tiens tousjours pour mien et particulier serviteur, et en qui j’ay entiere et parfaicte coniiance ; et