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i en tous ses poincts, et mesmement en ce où ils pourroient se sentir i _ grevez en fadministration de la justice, et que je sçay qu’il vous sera, parlé d’une evocation que Palot demande en la chambre de l’edict, en mon parlement de Paris, j’ay voulu vous faire ceste-cy pour vous dire que j’auray à plaisir que la justice luy soit rendue et que vous faciés meurement deliberer sur cest affaire, afHn qu’il ne soit apporté au- cun prejudice à mon edjct, et aussy que je veux gratifier le s' de Mon- - tataire, maintenant son beau-pere, que je scay y avoir interest, en fa- veur duquel vous vous souviendrés que je vous en escris et parle ` comme llaffectionnant. Vous me ferés en cela service tres agreable. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons' le chancellier, en sa saincte et digne garde. Cie Xlljc juillet, à Villiers—Cotterets. HENRY. . ` A 1603.- 15 JUILLET. . i V Orig. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 9088, fol. 60. I - - CONNÉTABLE.] _ Mon Cousin, Mon cousin le marquis de Rosny est de retour du voyage que je luy avois commandé vers mon frere le roy d'Angle- terre, lequel luy a succedé fort heureusement, ayant trouvé mon dict frere disposé à, me donner contentement en tout ce qui luy a esté _ proposé par le dit s' marquis de Rosny, lequel y a esté receu avec autant d'honneur et de faveur que je pouvois desirer, pour tesmoin— gnage de faffection que mon dict frereime porte et pour le regard . des affaires dont le dict marquis de Rosny avoit charge . Il s'y est con- duict avec tant de debvoir et de dexterité qu’il nla trouvé aulcune difficulté en ce qu’il avoit à traicter, mon dict frere luy ayant faict cognoistre qu’il desiroit et avoit agreable tout ce qui estoit de mon contentement, tant pour la confirmation du precedent traicté, que pour en accorder de nouveaulx sur les occturences qui se presentent. Sur quoy mon dict cousin m’a rapporté toute asseurance d'une amitié et correspondance mutuelle et fraternelle ; ce que je desire que tous
