procés, comme vous a escript mf de. la Fin. Bien crois-je plustost
que ce sont des imaginations qu'il s’est forgées, comme aussy que
lion l’ayt menacé. Mais de croire que les parens et amys des .prison—
niers luy 'veuillent bien, ny à son nepveu, ou qu’ils les aiment, il n’y
a apparence. C’est pourquoy il ne faut laisser d’en avoir soing ; et pour
moy je ne perdray jamais la memoire de ce service. Que si le vidasme
de Chartres vient icy, je seray bien ayse de le voir. Souvenés-vous
de ce que je vous ay dict : que pour ce qu’ils disent, qu’il ne
faut croire que ce qu’ils justiiient par escript-, non ce qu’ils s’ima-
ginent. ëilsmous vont voir tous deux, vous leur pourrés dire de
bonnes paroles de ma part et les asseurer de la continuation de mon
aH’ection et de ma protection. Quant ala resolution que vous escripvés
que les pairs ont prise de ne s'y trouver, le procureur general n’en sçait
que.ce que j'en ay dict, et c’est à moy qu’ils l’orit declaré. Vous man-
derés àiBarenton, lieutenant de_mes gardes, qui est celluy qui garde
les prisonniers, qu’il deflende aux ezrempts de plus sortir, et que je
ne le veulx pas, ailirî qu’ils ne communiquent avec personne. Bonjour, `
Mons" le chancellier. Ce jeudy matin, xx_]"‘° juillet, à Sainct-Germain en
Laye,'à huict heures du matin. HENRY
_ 1602. — 2l ; JUILLET.— lr°. .
Qrig. — Arch. de M. de Gouhé Lusignan. Copie transmise par_la Société des Antiquaires `
i del'Ouest. I G
_ A MONS“ DE FRESNES CANAYE, » '
consmrtnu au Mou ccusnu. ¤ msr.ir nr Mou Amnassinnun A vnmsn.
Mons' de Fresnes, Il est vray que Picotté a esté le printer employé
par le dac de Biron et le baron de Luz, pour negocier en Espagne avec
i l’arcl1idac et le dac de Savoye et comte de F uentés. Il commença dés les
. 1595 oa 1596 avec le dict arclzidac, lorsqu’il passa par le comté de Boar-
‘ gogne, allant d'Espagne en Flandres prendre possession du gouverne-
A ment ; à quoy un certain prestre ou moine, nommé la Fargae, que j'es#
time estre le troisiesme que le Beauceron escript avoir remarqué _à
` 80. '
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/660
Cette page n’a pas encore été corrigée
635
DE HENRI IV.