— [1600.] g 8 ocrosan. —I". '
Orig. autographe. — B. Ni Fonds Béthune, Ms. 9079, foli 9.,
Cop. — Suppl. Ir. Ms. 1009-2. [
A [AU CONNÉTABLE. ] i' [ ‘
Mon compere, Je vous depesche ce laquais, qui fera autant de
diligence à vous porter la mienne, que la poste : n’y en ayant point
d’establie d'icy à vous. C’est pour vous advertir comme au_jourd’huy _
[ay arresté la capitulation de Montmellian avec ceux de dedans, qui
me la remettront entre les mainz, si dans un mois, qui finira le xvi° du
prochain, ilsine sont secourus d’armée bastante pour me faireilever
le siege. De quoy je vous ay bien voulu faire part, pour le plaisir
que je sçais que vous aurés d’entend1‘e ceste bonne nouvelle, et de
la communiquer à tous mes bons serviteurs. Demainje vous enverray
‘ les conditions. le n’ay aucunes nouvelles d’Italie de m' de Sillery ny
m' le Grand. Quand ma femme arrivera en France, aussy tost que je
le sçauray, qui sera dans deux ou trois jours, je vous le manderay.
• Ce pendant je pourveois à ma santé, allin de `me porter bien à son
arrivée, ayant prins medecine ces deux jours passez ; pour _ce que
_j’estois tout debauché d’une violente colique que _j'avois : mais main-
tenant je me trouve bien, Dieu mercy. .1°ay nouvelles que m' le car-
_ dinal Aldobrandin me vient trouver en poste, pour parler de la paix.
A son arrivée, il trouvera Montmellian en mon obeïssance. Envoyés-
- moy desmousquets, et me faictes part de vos nouvelles. Bonjour,
mon compere. Ce v11J° octobre, à Chambery. D
— - — HENRY. '
` I 1600. — 8 OCTOBRE.- II". '
. Imprimé. — (Economies ro_yàle.s, édit. orig. 't. II, `chap. 98.
[A M. DE BOSNY.] ‘
Mon Cousin, Je ne vous verray pas sitost de deux jours`, comme je
pensois quand je suis party, pour les raisonsque je vous diray quand
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DE HENRI IV.