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\ DE HENRI IV. 597 frirontl selon les moyens que vous en aures, vous asseurant qu’il est subject capable pour meriter la grace qu’il recevra de vous, et que si j’ay moyen de m’en revancher en aultre endroict, je le feray d’entiere allection : priant Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte, et digne garde. Escript à Abbeville, le X1ll`]cjoI1I` de juin 1596. _ i HENRY. \\' \ . - ma unurvittis. , 1596. — il ; JU1N.—~II‘“°. U Cop. — Archives nationales, sect. judic. Reg. orig. du Parlement de Paris (conseil), vol. 28], l’ol. 28 verso. _ A NOS AMEZ ET FEAULX CONSEILLERS LES GENS TENANS NOSTRE COURT . — DE PARLEMENT A PARIS. ‘ i Nos amez et leaulx`, Partant d’auprés de nous le s' de S‘—Luc, nostre lieutenant general en Bretagne, nous luy donnons, sur ce, charge de f’aire'entendre à ceulx de nostre conseil des finances combien il est , nec_essaire q.u’il soit promptement pourveu aux despenses qui sont necessaires pour l’entretenement des forces que nous avons opposées à celles de nos ennemys en ceste frontiere de Picardie, dont nous at? i tendons à son retour d’entendre la resolution qui stu ce aura esté , prinse ; et vous dire combien il est requis que soyons promptement secourus d’une bonne somme de deniers qui se pourroit recouvrer par le moyen d’un emprunt quelconque, dont nous requerrons tousi nos ofliciers, qui est si moderé que nul n'aura occasion de sen trou— i ver greve, et si necessaire que nous estimons qu’il n’y a celuy de ceulx qui allectionnent nostre service et conservation de cest Estat qui le veuille refuser. Et pour ce quelexemple que monstrerés en ceste occasion de vos bonnes volontez servira grandement l’execution du dict emprunt envers les aultres qui sont requis du mesme service, nous vous prions de croire le dict s' de Sl-Luc sur ce qu’il vous en dira de nostre part, et nous donner en cela le contentement que nous nous promettons de Pallection qu’avés tousjours tesmoignée au- bien