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DE HENRI Iv. 445 par le memoire que je vous envoye, ce qu’a commencé a produire l’obs tination du duc d’Espernon ‘. ll faut faire tout ce que l’on pourra pour empescher que ceulx qui despendent de luy~ ne s’esclatent ailleurs, ' continuant à leur faire cognoistre qu’il est seul cause de son malheur, ayant refusé les advantages que je luy ay faict ollrir par mon cousin le Connestable, comme je vousay cy—devant escript, et neantmoinsJ ne laisser pas de veiller sur eulx pour, en tout cas, n’y estre surpris ; ce que je vous recommande ou vous estes, comme partout ailleurs ou vos bons recors se peuvent estendre : priant Dieu, Mons' du Ples- sis, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp de Traversy, le x° de novembre 1595., _ » HENRY. _ I,, v i ne Nsurvtttn. . 1595. — 1 2 NOVEMBRE. - I"? Cop. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8934, fol. A1; — et Ms. 8967, fol. 10 recto. — Suppl. tr. ' Ms. 1009-4. I u _ I A NOSTRE TRES SAINCT PERE LE PAPE-. Tres Sainct Pere, Comme je recognois m’estre impossible de re- p mercier Vostre Saincteté par escript, si dignement que 1n’y oblige le merite de la grace qu’il luy a pleu me departir en m’ottroyant sa saincte benediction et souveraine absolution, je sçay plus _mauvais gré _ ` aussyi à mes ennemys de ce qu’ils me privent de l’honneu1‘ et du con- tentement que je me donnerois maintenant de m’en acquitter en per- sonne, comme je supplie tres humblement Vostre Saincteté croire _ queje ferois volontiers, m’alla1t1t jetter à ses pieds, pour rendre ma re- cognoissance et gratitude aussy memorable qu’ellele sera ài la poste- ' rité, et a esté grande en mon endroict sa largesse et bienveillance. Ce ` que y ressens d'autant plus vifvement que j’ay sceu que Vostre Beati-: ’ ’ lue nom est omis dans les mémoires sulïisammentla date dela publication, faite de Mornay. Quelques points remplacent du vivantde ce seigneur. lCS UlOl.S l]U.C d1ESp€I"7lOTl. Ce qll‘€Xpllql.lC i