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DE HENRI IV. 299 ceulx du lieu, avec les soldats que vous mettrés, leur facent la guerre et les incommodent tant qu’ils pourront. Faites loger aussy dedans Vy vingt—cinq ou trente chevaulx de vostre compagnie de gens de cheval, et leur commandés qu'ils battent le pays, empeschent que l'on ne porte des vivres en la dicte ville ; et qu’ils ayent, pour ce faire, bonne intelligence avec les aultres compagnies de gens de cheval que j'ay faict loger aux environs de la dicte ville ; et vous me ferés service tres agreable :- priant Dieu, lVlons" d’Humieres, qu’il vous ayt en sa saincto garde. _Escript à Paris, le xvif jour de janvier 1595, y ' ° HENRY. i — ne nnurvittz. U i 1595.—— 17 1ANv1En.—II““. Orig. — Arch. de M. le marquis de Bourdeille. . . A MONS“}DE BOURDEILLE, i cimnmtn nz cmoumrr uomms nu/murs ma Mns onnoumncns, couvgnmzun ma Mou mrs ma m-zmcoun. Mons' de Bourdeille, J’aurois voluntiers, suivant ce que vous nia- vés escript, retenu dans llestat des garnisons de Guyenne _celles de vos maisons de Bourdeille et de Brantome ; mais ayant faict une loy generale de n'en tenir plus pour les maisons -parti_cul ieres, estant mesme le pays entierement libre, comme il est, je n’en puis faire exception pour personne sans rendre la dicte ordonnance du tout inu- tile. Clest pourquoy je vous _prie attendre de moy quelque gratillica— tion meilleure en une aultre occasion. Quant à ce qui est de vostre estat, j’ay tousjours declaré que je veulx que vous l'ayés tout semblable _ que l’ont les aultres seneschaux du gouvernement de Guyenne ; mais . je desire qu’il soit employé dans les estats sans qulil en soit faict _ aucune imposition particuliere, aflin de remettre les choses en la forme qu’elles doibvent estre et qui est prescripte par mes ordon- nances. Pour ce qui est deub des advances que vous aves peu faire - pour mon-service, j’ay faict entendre à vostre homme qu’il s’en debvoit S8.