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DE HENRI IV. 195 bonne volonte envers moy, je vous prie croire que, non pas seulement pour ceste occasion, mais aussy d'une aflection naturelle que je porte à la conservation et prosperité de vostre maison, vous me trouveres tousjours tres disposé à employer mes moyens pour y aider en ce que je pourray. Quant au faict de l’evesché de Strasbourg, estant en traicté avec le duc de Lorraine, j’ay faict congnoistre au s" de Bassompierre, son deputé, venu icy pour la resolution de nostre accord, l'afl’ection I que _i’ay d’y apporter toute la faveur que je pourray aux princes du , Sainct Empire qui y ont interest, me voulant mesme charger de bailler au cardinal de Lorraine une bonne recompense en argent et benelices ien mon Royaume, comme jele luy ay ollert ; mais d’autant que c’es1; chose dont il n’avoit pas de commission de son’maistre, qui nena en- coresiïgouy parler, il n’en a peu aultrement respondre. Et combien que nous soyons desjà tombez d’accord de c@ui est entre nous, et qu’il m'importe grandement de mettre au plustost son dict niaistre hors de cette guerre et le separer de ceulx de sa maison qui la vouldront conti- nuer, touteslois je ne l’ay encores du tout voulu conclure, ayant seule- ment prolongé la trefve avec luy jusques à la En de ceste année, pour prendre loisir de traicter du faict du dict evesché ; et à cest eflect, i j’ay deliberé d’envoyer dans quelque temps le s">de Sancy en Lor- raine, comme il sera necessaire que, en mesme temps, vienne àMetz quelque personnage de la part des dicts princes, bien instruict sur les ` points et dillicultez qui pourront escheoir en ceste negociation, allin que par la conference _qu’il en aura avec le dict sï de Sancy, il s’y _ puisse apporter tous les `esclaircissemens et la facilité qui sera pos- ‘ sible. Mais pour les en rendre mieulx informez, selon ce qui se peut conjecturer des propos ou l’on est entré avec le dict s' de Bassom- pierre, je depescheray, bientost par dela le s' _de_ bopgars, que jîattends Sl?, l0«l¥¥` à-?*I’lÈF€i» PQPPI Cîlvûyé ‘]ï!FFl1` C)’ P!`_é$ FH Sa mêl§‘?U¢ Qù il s=S¤1>its ;€1ei Vans en P01?t¢1’¤.¢î è eulx_te¤ts=§ l¢s—partis1Earî1¤.a» Sw Un : (lulîllës Sel`?} beëülïlg ‘l€.§ U}QXQ1?§,§9)‥¥I (L6 îsuv 99ëÈé 9ïEY,É¥`È$¢PQ9!` terminer cest alïaire, ou ne sera rien espargnéde ma part pour leur faire avoir contentement : priant Dieu, mon Cousin, vousavoir. en sa ' A 25.