Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/181

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. 163 employé pour se rendre maistresdicelle. Car ayant de longue main premedité ce~siege et amassé, pour fentreprinse d’icelluy, grande quantité de canons et munitions à Landrecy, proche de cinq lieues de i la dicte Capelle, qui estoit neantmoins leur magasin et passage accous— . tume pour venir plus avant en nostre Royaulme, comme 1ls faisoient tousjours courir le bruict, ils n’ont failly, prenant à propos foccasion de nostre diette, et auparavant que nous fayons Hnye, de presser, battre et ruiner la dicte place, de facon qu’ils y sont entrez le mesme . jour que nous sommes partys de S*5Germain potu l’aller secourir ; tel- lement qu’à nostre arrivée nous avons trouvé farmée de nos ennemys. retranchée autour de la dicte place, et si bien fortifiée qu’il nousa ' esté impossible d’entreprendre dessus et moins fattirer au combat, auquel nous avons pensé le pouvoir forcer par le siege de nostre ville de Laon que nous avons entreprins à ceste intention, saicbant que la perte dicelle achevera de ruiner entierement les affaires de nos en- nemys, et qu’à ceste cause, en estant si proche, pour sauver leur hon- _neur avec la place et degager le lils du duc de Mayenne, qui y est enferme, ils feront tout debvoir de la venir secourir ; ayant retenu ce- pendant le s' de S‘-Luc prés de nous, pour le besoing que nous avons de l’assistance de tels hommes que luy. en ceste occasion, laquelle passée, ou la bataille donnée, nous le renvoyerons en nostre province de Bretaigne, avec un bon nombre de Suisses, et aurons encore moyen de fassister de partie des grandes forces qui sontà present en nostre armée, qui nous font esperer une prompte et favorable issue de ceste entreprinse. Nous faisons partir presentement le s' de Montmartin our reourner eni n e erre, a in avancer e arres er e secours p t A gl t H` d’ t t 1 _que la Ptoyne nostre bonne sœur nous promet d’envoyer en 110511*6 . dict a fs de Bretai ne, en uo 1 nous lu avons-commandé d’use1 de . . D D . u e voir e i i ence, e aire ue e ic secours uisse suivre e totdb tdlg tf q ldt d i prés celuy que vous envoyerons de deca, aflin que nos serviteurs for- _ tilliez de l’un et de fautre, et assi_stez de la grace et prosperité dont il plaist à Dieu favoriser nos affaires, puissent entreprendre sur le duc de Mercœur avec plus davantage que par le passé, et le ranger ' 21.