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. DE HENRI IV. 985 rendra le mesme jour ; et incontinent aprés jîen partiray pour aller à Paris, et de la en ma ville d’Amiens,.où j’espere estre le dernier de ce mois ; estimant mapresence y estre necessaire pour Iaireexecuter ce ` qui despend des articlesdn dict traicté. .I’estime quele dict s' de Belà lievre n’aura manquénde luy donner advis de la dicte resolution ; et _j’ay voulu vous mander le jour que farriveray en ma dicte ville d’Amiens, allin que je vous y trouve, et qu’en attendant mon arrivée vous donniés ' ordre à ce qui est à faire pour mon service. Sur ce je prieray Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Rennes, le 1x° jour de may 1598. ‘ - . _- HENRY. rormn. I q A l598. — — g MM. — II". I Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8972, fol. 32, et Ms. 8972-2, fol. 138. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 7/1. — Fonds Brienne, Ms. 66, fol. 176 verso. I Imprimé. — Mémoires et correspondances de du Plessis Morna_y, 182l ;, in 8°, t. VIII, p. lsgo. A MESSM DE BELLIEVRE ET DE SILLEBY. Mess” de Bellievre et de Sille1 y,'Vous m’avés faict un tres signalé et agreable service d’avoir conclu et signé nostre traicté de paix', ainsy que vous m’avés escript par vostre lettre du 1lc_ de ce mois, que j’ay re- ceue le Ville. Je vous remercie de tout mon coeur du bon debvoir que . vous avés faict ; il a respondu a mes esperances, car quand je vous choisis pom deffendre ma cause, je ne m’en promettois pas moins que . cela. Soubvenés—vous de ce que je vous dis àvostre partement, et je me soubviendray à jamais, pour le recognoistre envers vous et les vostres, de la lidelité, prudence et diligence dont vous m’avés servy en ceste occasion. . Vous avés esté adverty par nos precedentes dela promesse qu’ont tirée de- moy les ambassadems d’Angleterre, et depuis du peu de compte qu’ont faict les depputez des estats des provinces unies des _ ‘ La paix de Vervins, conclue le 2 mai d'Espagne et de Savoie, le général des ca- entre ces plénipotentiaires français, ceux pucins et le légat. b rnrrnus ne nana : xv -1v. ml :