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y — DU BOIADE NAVARRE. S5 dixiesme, ayant esté trez ayse d’entendre de voz nouvelles_, pourvu que vostrei disposition soit à present, meilleure que ne mandez. Je crois que les sieurs de Clervant et de Chassincourt vous auront tenu adverty de tout le cours du marché, pour, selon iceluy, passer vos negociations ; mais maintenant l’on me mande que tout est conclud contre nous. C’est une mauvaise retribntion de Yobeïssance et iidelité qu’avez rendue ; mais, loué soit Dieu, il ne faut pas perdreucourage. J’avois dressé une desclaration que j’ay_envoyée au Roy, escripte et signée de ma main ; j’ay envoyé le double à la Royne d’./Xngleterre pour luy estre presente par vous, et luy escrivois sur ce subject. Or. voyant la difficulté quiipourra estre doresnavant à vous mander de ' mes nouvelles, j'ay advisé, p_our plus grande seureté, vous depescher le s‘°'de Merle,' present porteur, expres, doubtant aussy si serez enf cores par delà, pour porter_ et presenter la dictedesclaration à la dicte dame. il sera bon qu'eni reteniez une copie bien correcte', pour sur icelle Faire plusieurs doubles et les disperser la part que jugerez estre convenable. ile n’ay rien entendu de ce que m’escrivez touchant les` electeurs de Saxe et de Brandebourg“. Si leurs. docteurs viennent, ils seront les trez bien receus. Je vous prie diligenter vosiaflaires 4 pour passer oultre, et joindre les moyens ordinaires et asseurez aux extraordinaires. Lesdicts sieurs de Clervant et de Chassincourt vous _ ü tiendront adverty par ce porteur mesme : sur la sullisance duquel me remettant, pri eray Dieu vous maintenir en sa trez saincte et digne i garde. A Nérac, l€, Vl1Jé`jOUI`. de juillet r58*5. ‘ Excusez-moy si je ne vous escrisde ma main ; j’ay- tant d’afTaires I que je n’ay pas le loisir dé me mouéher. 'La hasteide nos ennemys est aussy grande à nous nuire que leur periidie et méchanceté “'.Vous loueriez beaucoup nostre resolution,' si la voyiez ; 'nous sommes prou \ pour nous desi’endre ;a1nenez-nous de quoy les battre. Soyez diligent ; ' 3 Jean Georges`, lils de Joachim Il et de mourut le 8 janvier 1598. Il envoya, en Madeleine de Saxe, né le 1-1 septembre U 1591, un secours à Henri IV,‘dont il fut 1525, succéda à son père, dans Yéleclorat toujours Yallié. ' de Brandebourg, le 3 janvier 1571, et " Dans un mémoire présenté à la reine