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lt3(t LETTRES MISSIV ES. — sperabamus, etlaboresejusimmensi merebantur, etpublicaperic1Ll’aim- ' primis desiderabant, scimus tamen nihil cum ad summam fidem, dili- gentiam, prudentiam in nostris publicisque rebus administrandis, fe- cisse reliqui. Sed nosyneque ejus irriti labores, neque frustra insumpti ` Sljt1DPlZllS, Z 11)I`0POSlllO 1]BC6SSE\I’lO ll'} PUDDCUHI, lfl DCUD] PlO, I’CVOC3l'1f, ` quin captaconsilia nostra Ecclesias Dei principesque christianos con- jllllgêfldl, CIUBHÈUIII POSSUITTUS, PGl’S€C[l1llI]l.l1`. Nëqllü IIOS I'1OS'tI‘3, sed _ vous àDieu et à l`État. Au contraire, plus vaux ; et nous espérons que nous vous au- nous avons fait à Dieu de grands et de rons un jour pour associé. (Test pour cela nombreux sacrifices, plus nous croyons que nous vous députerons bientôt des en- qu’il faut songer à ce que non-seulement voyés qui vous exposeront, en notre nom, l’Église soit sauvée pour le présent, _mais les moyens de mettre fin aux divisions des _ encore qu'elle se conserve en paix eten Eglises, de venir au secours de ceux qui. toute sécurité pour l'avenir. Si la violence luttent, et de soutenir ce qui s`écroule. dela tempête continue asévir contre nous, i Dieu nous montre aujourdhui le chemin ; ` peut—être nous reviendra—t—il quelque chose si nous voulons y entrer ensemble, rien ne des soins consacrés aux affaires ; et le zèle sera plus facile que de repousser les at- que nous avons montré pour lesalut public taques de l’Antechrist et de tourner ses au milieu de nes dangers particuliers ne projets contreluimêmegmais ce que nous _ sera point sans quelque gloire. Si au con- avons demandé tant de` fois, nous le de- traire nous jouissons enfin de la tranquil- mandons surtout au’jourd’bui, `c'est que lité, quoi de plus digne d’un prince chré- vous vouliez vous donner de tout cœur tien que de consacrer ses loisirs aux affaires au soin d`établir_ parmi les Églises la bonne publiques et d’employer ses labeurs à don- harmonie qui de jour en jour souffre de ner le repos aux autres? plus graves atteintes, à notre grande dou- « Ainsi, quel que soi le sort que nous ré- leur. Ciest aux dépens de notre vie et de _ q ; serve la miséricorde de Dieu, nous sommes. notre fortune que nous serons toujours .;;'_` résolu de poursuivre notre premier projet prêt à donner nos soins à une sincère de tous nos moyens et de toute la force de réconciliation,-à fétablissement de la paix .; notre ame, bien que nous l’ayons déjà et de la 'sureté publique. Nous prions Ã. souvent, mais vainement essayé. Nous ne votre altesse qu'elle attende de nous tout

  • ‘ nous f’atiguerons’jamais d'avertir, de sup- ce qu'elle peut exiger d'un prince son

. plier, d'agir ni depourvoir à tout. Enfin, ami ; pour nous, nous attendons de sa part si nous ;devons laisser la vie dans cette toutes les preuves d’amitié et de fraternité. lutte. nous peuserons n’avoir pas agisans Que Dieu conserve votre altesse en santé _ gloire. Certes, nous serions bien au des— et prospérité. Donne à la Rochelle, le sous d'une telle entreprise si nous étions 15 février 1589; seul, IIl3lS C’CSil d8 Dieu (PIC DORS &üCD ovgtpc tpèyaggctionné cgugin, dons avec assurance le fruit de nos tr- «HENPJ.¤ _