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LETTRES MISSIVES

, pourvoye 2. Attendant laquelle, je prieray Dieu- vous avoir, Mons" de Lestelle, en sa saincte garde. A Montauban, ce xvxf janvier 1586. V Vostre bon maistre et meilleur amy, _ HENRY. ~ ' ‘].586. — 20 Jmvma. ` Cop.- Biblioth. de T, ours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lctfrcs historiques, p. 1g!t_ Communiqué par M. le préfet. A MONS“ DE FLEURY, • cossmttrn nu nor, Mou snicmwni, ur ses mmssannun EN suisse. . Mons? de Fleury, Entre tous ceulx qui sont du Conseil du Roy O mon seigneur, ou qui ont les principales charges du Royaulme, fes- time que les ambassadeurs doibvent estre tenus plus capables des grands et importans allaires, pour la correspondance que toutes prin- cipaultez ou republiques doibvent avoir les unes avecques les aultres. C’est pourquoy je suppliay Sa Majesté, lorsque je luy envoyay ma declaration, et ce que jay IRIS- par escript touchant les presents troubles, qu’il luy pleust de l’envoyer à ses dicts ambassadeurs, pour` le presenter aux `princes et seigneurs prés desquels ils sont residens ; mais je n’ay peu impetrer ceste grace, pour la faveur que mes ad- C versaires avoient preoccupée. Neantmoins je n’ay laissé, pour ma jus- tilication, de faire courre en divers lieux la dicte declaration, les apo- i logies, protestations et aultres escripts qui ont esté imprimez. Comme _ je ne doubte qu’ils ne soient tombez en 'vos mains, doncques je n’en- _treray poinct en discours de ce que pouvez avoir leu, m’asseurant que toute personne d’entendement, et aflectionnée à l’Estat comme vous, jugera tousjours sainement des causes, des pretextes et des . intentions de ceulx qui au_iourd’huy le troublent ; et partant soutien— dra le droict, l’innocence et Yequité des aultres qui n’en peuvent que ’ Il est intéressant de rapprocher cé la plus familière que présentent plusieurs ton si ferme des expressions de la gaieté' autres lettres à M. de Lestelle.