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bien de son Estat : et sur ce, je prieray Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. À Pau, le second jour de febvrier 1585.

Vostre plus affectionné cousin est amy,


HENRY.



1585. — 2 février. — IIme.

Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR D’ESCORBIAC,

CONSEILLER DU ROY MON SEIGNEUR, EN SA COURT DE PARLEMENT DE THOULOUZE ET CHAMBRE DE LA JUSTICE ESTABLIE À LISLE D’ALBIGEOYS.

Monsr d’Escorbiac, Vous m’avez tellement faict tousjours paroistre vostre bonne volonté et affection en tous les affaires qui me touchent, que je m’asseure qu’elle ne sera aulcunement amoindrie ne diminuée pour embrasser les aultres qui se pourroient presenter. Et d’aultant qu’il y a un procés par devant les srs de vostre chambre, duquel j’ay cy-devant prins la cause pour les consulz de Cahors, de l’année mil ve quatre-vingtz et un, contre le cappitaine de Fabre, j’escris ausdicts srs pour cest effect ; vous priant aussy, Monsr d’Escorbiac, d’accelerer le jugement et decision du dict procès, et y apporter tout ce qui sera en vostre pouvoir pour la conservation de mon bon droict, de maniere que j’en puisse avoir au plus tost une bonne et briefve justice. Je vous recommande aussy un aultre procès que le sr de Riupeirous[1], mon conseiller et medecin ordinaire, a en ladicte chambre contre Pascalot et Loyse de Carrie, à ce qu’il en puisse avoir de mesme une bonne et prompte expedition. Ce que m’asseurant que vous ferez, apres la recommandation affectionnée que je vous en fays, et pour le debvoir

  1. Le sieur de Riouperroux est porté sur l’état de la maison du roi de Navarre, en 1585, comme médecin servant pendant les quatre mois de septembre, octobre, novembre et décembre.