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1583. — juin.

Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8860, fol. 17 recto.


À MON COUSIN MONSR DE MATIGNON,

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, J’ay esté adverty qu’il y a douze ou quinze jours que le receveur particulyer du taillon de Bourdeaulx a entre ses mains environ deux mille escuz de l’imposition faicte sur la seneschaussée du dict Bourdeaulx, pour l’extinction de la traicte forayne, et qu’ayant, le recepveur Ferreau, pryé messrs les generaulx des finances d’ordonner qu’ilz luy fussent baillez, sur le different qui est entre luy et le recepveur Bonauld, à qui touchera ceste partye, ilz ont laissé cela en surseance. Qui me faict vous escrire ceste-cy pour vous pryer bien fort, mon Cousin, d’ordonner que la dicte somme soyt baillée au dict Ferreau, pour aprés m’estre par luy payée, suivant l’assignation que j’ay sur luy, et icelle estre incontinent deslivrée à ce porteur. Et vous me ferez bien grand et singulier plaisir : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte et digne garde. De Nerac, ce ..... jour de juin 1583.

Vostre bien affectionné cousin et plus asseuré amy,


HENRY.


1583. — 15 juillet. — Ire.

Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8860, fol. 25 recto.


À MON COUSIN MONSR DE MATIGNON,

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, J’ay receu la lettre du Roy mon seigneur, que vous m’avez envoyée, à laquelle je feray responce si tost que j’auray quelqu’un de mes secretaires prés de moy (n’y ayant pour le present de