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d’aller ailleurs pour ses affaires. Et parce qu’on luy detient encores le cheval qu’Ardoin avoit retiré, je desire, suivant le pouvoir que je vous ay cy-devant donné sur cest affaire, que vous le lui fassiés rendre incontinent, afin que cela ne retarde son dict voyage. Et sur ce, Messrs de Scorbiac et le Pin, nous prions le Createur vous tenir en sa garde.

De Nerac, ce dernier septembre 1579.

Vostre bien bon et asseuré amy,
HENRY.



1579. — 30 septembre. – IIme.

Orig. – Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE SCORBIAC,

CONSEILLER DU ROY MON SEIGNEUR EN SA COURT DU PARLEMENT DE THOLOSE.

Monsr d’Escorbiac, Il y a un procez en vostre compaignie, entre deux freres nommez les Caumetz contre un nommé Tustal. D’aultant que les dicts Caumetz ont un frere qui est à mon service, je vous prie ayder et favoriser leur cause en tout ce qui vous sera possible, et pour l’amour de moy faire paroistre aux dicts de Caumetz que ma recommandation ne leur est inutile. Et sur ce, je prie Dieu, Monsr d’Escorbiac, vous tenir en sa saincte garde. De Nerac, ce dernier septembre 1579.

Vostre bien bon et asseuré amy,
HENRY.