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1576. — 4 août.

Orig. – Arch. de M. le général de la Roche (du Gers). Communication de M. Jubé, sous-chef de bureau au ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE LA ROCHE.

Monsr de la Roche, Je viens d’entendre que vous estes approché avec les compagnies à une petite lieue d’Agen et à un lieu nommé Grandfonds appartenant à monsr le senechal d’Agenois. Et pour aultant qu’il se trouve au dict Agen une grande troupe de noblesse avec monsr le mareschal de Montluc, de sorte qu’il fault que l’on s’ayde de tous les environs d’Agen à plus de deux lieues pour les quartiers de ma suite et de la dicte troupe, ne fauldrez, incontinent la presente veue, de faire retirer la dicte compagnie plus arriere d’où vous estes ; à ceste fin que les vivres nous soyent reservez pour le sejour que nous avons à y faire. Et, m’attendant que n’y ferez faulte, prieray Dieu de vous avoir en sa garde.

De Villeneuve[1], ce ive aoust 1576.

Vostre amy,


HENRY.



1576. — 9 août.

Orig. – Arch. de M. le général de la Roche (du Gers). Communication de M. Jubé, sous-chef de bureau au ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE LA ROCHE.

Monsr de la Roche, J’ay entendu que vos compagnies sont logées en la terre de Puymichel ; et pour ce que la dicte terre est la plus grande partie au sr de Bassamont, seneschal d’Agenois, lequel je veulx gratifier et preserver de toute foule, ne faillirez, ceste-cy veue, de faire entendre mon vouloir aux capitaines, commandans les dictes

  1. Voir la lettre précédente, note 1.