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courage et la fermeté sur un char ou est enchaîné la victoire marche a la tête de cette armée

plus courageux après sa lâcheté, le lâche n’ira jamais affronter la mort la laine teinte ne redevient pas blanche ni la vertu corrompu ne peut redevenir pure (changer la comparaison qui est toute d’horace[1])

le courage d’un seul homme raffermit souvent un état cartage est prête des[2] forcée elle alloit ne plus être Xantipe arrive et rome chancelle

couleuvres, ou serpents pline en parle d’une sorte nommé jaculos qui montoient sur les arbres et qui se dardoient comme des flèches sur les passants

combat mars se plait a la clarté que repend les armes il aime a voir guerrier qui est blessé et que combat toujours et les chevaux couvert d’une sueur de sang

la colère qui ne s’épouvante ni du fer ni du feu ni du courroux de la mer ni du foudre

c’est a la forçe de l’ame a corriger le malheur

cette femme homme oza mettre la pointe du poignard sur son sein qui ne devoit servir qu’a ravir un amant et a recevoir ses embrassements ou d’un bras ferme et d’un œil tranquille elle prit la coupe de poison qui coulant dans ses veines devoit rouler le feu elle préféra la mort plutost que de servir de décoration au char du vainqueur

semblable a cleopatre qui demandoit a antoine l’empire romain pour récompense de ses débauches

la mort devance l’éclair (fusil) deux rangé de tonnerre (canon)[3] le cœur est perce aussitost que les yeux son éblouis

toute la terre l’adore et caton seul le brave

  1. On voit avec quel soin Helvetius, peintre de talent, prépare ses couleurs.
  2. Pour d’être.
  3. Voilà bien le souci de « la noblesse » dans les termes sous prétexte d’être poétique !