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les Etats peuvent être flatté comme les rois et ne jamais corriger leur mauvaises constitutions quand on n’assure la liberté d’en dire les défauts il seroit de l’interest des hommes d’avoir cette liberté

beautés les vielles femmes ou les laides qui [ [1]] a leur voiles de mettre leur appas sont des sépulcres reblanchis

espace le vaste abime de l’espace est près a recevoir les parties errantes du monde et recevra les débris de sa destruction

on n’entend pas souvent les metaphisiciens parce qu’ils ne s’entendent pas eux mêmes

la metaphisique du père malbranche est de l’imagination sans image

les metaphisiciens prétendirent avoir découverts des pais inconnus dans l’ame ils mentirent beaucoup ainsy que font les voyageurs au lieu de donner la carte de l’ame et son histoire ils donnèrent des plans imaginées et des contes des fées jusqu’à ce qu’il vint un voiageur veridique (qui ayant tout vus ce qu’ils soutenoient avoir vu et que personne ne contredisoit parce que personne ne les entendoit non plus qu’eux mêmes) il dessilla nos yeux sur leur menteries[2]

Enthousiasme en tuant les hérétiques il peuple l’enfer par leur sainte fureur

Enfans ont nos mêmes passions leur hardiesse marche avec

    mot : ils seraient alors convenus que l’espace, considéré abstractivement, est le pur néant, que l’espace considéré dans les corps est ce qu’on appelle l’étendue, etc… » (t. I, p. 266).

  1. Achèvent ??
  2. C’est de Locke qu’il s’agit évidemment. Helvetius s’est beaucoup inspiré de Locke, de sa méthode et aussi de ses idées morales et politiques. Il n’a d’ailleurs jamais négligé l’occasion de témoigner son admiration envers l’illustre Anglais et de le citer (De l’Esprit, t. I, p. 161, t. III, p. 39, t. V, Disc. IV, ch. i. « Locke éclaircit, approfondit ce principe — que nous devons aux sensations toutes nos idées — en constate la vérité par une infinité d’applications et Locke est un génie ». De l’Homme, t. VII, p. 153. t. XII, p. 147, etc…)