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phete et pourquoy chacun ne jugera t il pas de ce qu’il a a faire par sa propre inspiration que par les lois de ceux qui gouvernent cette maxime va a la destruction[1] de la société

Vu, le 14 février 1907 : le Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Paris, A. CROISET.

Vu et permis d’imprimer : Le vice-recteur de l’Académie de Paris, L. LIARD.





CHARTRES. — IMPRIMERIE DURAND, RUE FULBERT.
  1. Replonge dans barré. On lit dans la marge de cette note et de la précédente : hobbes. Quoique les conclusions politiques de l’Esprit et de l’Homme soient très différentes de celles du de Cive ou du Léviathan, il faut rappeler que Hobbes, psychologue et moraliste politique, est parti du sensualisme, du nominalisme, du nécessitarisme. Dans sa théorie des passions, il a donné une place importance à l’égoïsme transformé, à cette volonté du pouvoir que le théoricien de l’Esprit a fortement mise en lumière et dont Nietzche se servira à son tour en ses mystérieuses prédications.