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CONSANGUINITE — 307 — CONSEIL CONSANGUINITÉ [kon-san-gui-ni-té] s. f. KTYM. Emprunté du lat. consanguinitas, m. s. 1277. donn. clans godef. SuppL] I Lien qui unit des enfants issus du même père et non la même mère. CONSCIENCE [kon-syâns’; en vers, —si-âns’] s. f. lÉTYM. Emprunté du lat. conscientia, ?  ? i. s. de cum, avec, solentia, connaissance. || xii^ s. Sa cunscience le remorst, yis, II, 24.] I. Connaissance intérieure que chacun a de ce qui t bien etde cequiestmal.Ma—meditquej’aifaitmon v oir. Il Absolt. Suivre les inspirations de sa —. Parler, agir Ion sa —. Qu’est-ce que la — ?… C’est l’application que chan se fait à soi-même de la loi de Dieu, bourd. Fausse consc. Jamais on ne fait le mal si pleinement et si gaiement que andonlefaitpar —, pasc. Pens. xxiv, 43. Le tribunal la—. Écouter la voix, le cri de la —. Une — pure, tranille. Famil. Vous ne pouvez le faire, en bonne —, en ayant conscience en repos. Je me tiens obligé en — de vous sabuser, pasc. Prov. 4. (Technol.) Ouvrier en —, ouvrier l’heure ou à la journée, dont le travail n’a pour mesure 18 sa conscience. Faire qqch pour l’acquit de sa — , par , quit de —, uniquement pour satisfaire sa conscience. le — timorée. Une — bourrelée de remords. Les joies, les reordsdela — . Gens… ignorants des détours de la —, mol. al.im. I, 7.Avoirunefautesurla—. Avoir la — chargée ; et, 7. famil. Mettez-vous cela sur la —, sur l’estomac (en parnt d’un aliment). Mettre qqch sur la — de qqn, laisser à i conscience le soin de lui en faire des reproches. Je te metssurta—, au moins, mol. Av. i, 3. Capituler, transi|ir avec sa — . Avoir une — large, peu stricte. Il est une liience D’étendre les liens de notre —, mol. Tart. iv, 5. Dieu jtdans les consciences. Descendre dans sa —. Je le crois, en on âme et —, en descendant au fond de ma conscience. Hg. Affirmer qqch la main sur la — (par allusion au geste le l’homme qui met sa main sur la poitrine pour proteslir de sa sincérité). || Spécialt. La conscience appliquée U.X prescriptions de la loi religieuse. Faire l’examen de i —. Faire sonexamen de — . Voyons sans indulgence L’état ’e notre —, la f. Fah. vu, 1. Diriger la — de qqn. Un diacteur de — . Une obligation de —. Un scrupule de —. Faire |qch en sûreté de — . Uncasde— , circonstance ofi la conscience a des doutes sur la légitimité d’une action. Ce ljtparunmotifdecasde—, mol. Tart. v, 1. Ellipt. Se lire— de qqch, s’en faire un cas de conscience. C’est une Que de vous laisser faire une telle alliance, mol. Tart. |r, 2. P. ext. La conscience considérée comme décillant entre les diverses croyances religieuses. Je crois e que ma — me représente comme vrai. L’inhumanité à affilier la — des autres, montesq. Lett. pers. 86. Vouloir vioenter les consciences. La liberté des consciences, et, dans le néme sens, La liberté de — . ||P. ext. Une — exacte pour es autres, jusqu’au scrupule, bourd. Fausse consc. 2. La — bublique, accord des consciences particulières pour juger jlu bien et du mal. II. P. ext. (T de philos, qu’on ne trouve guère avant plalebranche.) Connaissance immédiate et directe que âme a d’elle-même. Nous connaissons assez par notre — Ju par le sentiment intérieur que nous avons de nous-mêmes, jue l’âme est qqch de grand, malii. Rech. de la vérité, IH, I, 7. Avoir — de soi, de ses résolutions. N’avoir plus — de ies actes. Avoir perdu la — de soi-même. Absolt. L’observation ie—. Il /’. ext. Avoir — de sa force, de son mérite. Fort de ia — de son droit. CONSCIENCIEUSEMENT [ kon — syan — syeuz’— man ; •n vers, —si-an-si-eu-ze-…] adv. [ÉTYM. Composé de consciencieuse et ment, § 724. || xyi" s. URLOIX, VII, 25.] Il D’une manière consciencieuse. S’acquitter — de sa Itâche. j CONSCIENCIEUX, EUSE [kon-syan-syeii, — syeuz’; en rers, —si-an-si-…] adj. [ÉTYM. Dérivé de conscience, d’après la forme lat. con-’scientia, § 251. || 1539. R. est.] Il Qui obéit à sa conscience. Chacun pour son prochain est — jusqu’à la sévérité, BOURD. Fatisse consc. 1. 1| Un observateur — . Un ouvrier —. P. ext. Travailler d’une manière consciencieuse. CONSCIENT, ENTE [kons’—svan, -syânt’; en vers, -si-…] adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. consciens, m. s. Néoloq. Admis ACAD. 1878.] Il Qui a conscience de soi-même. L’âme est une force consciente d’elle-même. Absolt. L’homme est un être — . CONSCRIPTION [kons’—krïp’-svon ; en vers, —si-onl s. f. 1-7 ’ i [ÉTYM. Emprunte du lat. conscriptlo, auquel on a attribué arbitrairement le sens correspondant à celui du verbe conscribere, recruter. || 1789. Recruter l’armée française par la conscription militaire, lacuée, dans kncycl. méth. Art milit. Suppl. I, 191. Admis acad. 1798, Suppl.] Il Appel des jeunes gens qui ont atteint l’âge fixé par la loi pour le service militaire, pour que le sort désigne ceux qui doivent faire partie du contingent, de l’armée active. Tirer à la — . CONSCRIT [kons’-kri] adj. et s. m. [ÉTYM. Emprunté du lat. conscriptus, m. s. part, passé de conscribere, inscrire avec. || xivo s. Pères conscrips, bersuiRE, dans littré. | (Au sens II.) Admis acad. 1798, Sitppl.] I. Adj. (Antiq. rom.) Les pères conscrits, les sénateurs. II. S. m. Jeune homme nouvellement appelé sous les drapeaux. Fig. Famil. C’est un —, il est inexpérimenté. CONSÉCRATEUR [kon-sé-krà-téur] s. m. [ÉTYM. Emprunté du lat. ecclés. consecrator, m. s.

xviie s. Boss. Quiet, avant-propos. Admis acad. 1740.] Il Celui qui consacre un évèque. || Celui qui consacre l’hostie. {Cf. consacrant.) CONSÉCRATION [kon-sé-krà-svon ; en vers, —si-on] s.r. [ÉTYM. Emprunté du lat. consecratio, m. s. de consecrare,. consacrer. || xn" s. beneeit. Ducs de Norm. 38059.] Il Action de consacrer. | 1. Un temple à la divinité ; une église au culte. | 2. Un évêque. | 3. L’hostie. || Fig, Sa gloire a la — du temps. {V. consacrer.) CONSÉCUTIF, IVE [kon-sé-ku-tïP, — tî v’] adj. [ÉTYM. Dérivé du lat. consecutus, qui suit, §257. || 1531, Trente ans entiers et consécutifs, Coût, de Lorris, dans delb. Bec] Il lo (En parlant de plusieurs choses.) Qui se suivent l’une l’autre (dans le temps). Trois années consécutives. Il 2" Qui est la suite de qqch. (S’emploie surtout en médecine.) Phénomènes, accidents consécutifs, qui se développent à la suite d’une maladie quand elle semble avoir cessé.

  • CONSÉCUTION [kon-sé-ku-syon ; en vers, -s-ox]s. f.

[ÉTYM. Emprunté du lat. consecutio, proprt, action de venir après. || xiii° s. Rose, dans godef.] Il 1° Peu usité. Poursuite. La mémoire fournit une espèce de — aux animaux, qui imite la raison, mais qui en doit être distinguée, LEiBN. Monadol. 26. Il 2° (Astron.) Mois de —, mois lunaire compris entre deux conjonctions de la lune et du soleil, et ainsi nommé parce que, le soleils’avançantsurl’écliptique, la lune doit le suivre pour se trouver de nouveau en conjonction avec lui. CONSÉCUTIVEMENT [kon-sé-ku-tiv’-man ; en vers , -ti-ve-…] adv. [ÊTY’M. Composé de consécutive et ment, § 724. || 1373. Texte dans godef. Suppl.] Il (En parlant de plusieurs choses.) L’une suivant immédiatement l’autre (dans le temps). Les mêmes faits se sont produits pendant plusieurs jours — . CONSEIL [kon-sèy’] s. m. [ÉTYM. Du lat. consilium, m. s. §§ 310, 462 et 291.] I. Indication donnée à qqn sur ce qu’il doit faire. {Syn. avis.) Donner un bon — à qqn. Suivre, écouter le — de qqn. Demander — à qqn. On ne donne rien si Ubéralement que ses conseils, la rochef. Reflex. div. 110. Docile, U prête l’oreille à tous conseils, boss. Condé. Il ne faut point juger les gens sur l’apparence ; Le — en est bon, mais il n’est pas nouveau, la f. Fab. XI, 7. Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre — sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise, MOL. Am. méd. i, 1. Quels conseils ose-t-on me donner ? rac. Phùd. IV, 6. Prendre — de qqn. Fig. Je ne prendrai — que de mon désespoir, corn. Poly. m, 2 ! Le meilleur serait de prendre — de la raison, pasg. Prov. 9. Une personne de bon —, capable de donner un bon conseil, et, ellipt, Je suis homme aussi de —, MOL. Sicil. se. 12. P. ext. Celui de qui l’on prend conseil. Azael en avait fait son — et son ami, fén. Tél. 6. || Spé-