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de plaisant, tant en prose qu’en vers, le tout sans ordre, et la plupart déjà rebattu.

Luchet publia encore, à quelque temps de là, sous le titre de Conteur, une autre compilation assez répandue en Allemagne, où l’auteur s’était retiré à la suite d’une banqueroute, mais encore moins connue que les précédentes. En 1789, notre marquis littérateur, rentré en France, se jeta dans la mêlée politique, et rédigea le Journal de la Ville.




Journal de Lecture, ou Choix périodique de Littérature et de Morale. Le but de l’auteur de ce recueil, composé avec beaucoup de goût et de discernement, était de former une bibliothèque élémentaire des connaissances les plus utiles, et en même temps une espèce d’encyclopédie à l’usage des gens du monde et de tous ceux qui ne lisent que pour leur amusement. Il rassemblait les morceaux les plus piquants dans tous les genres de littérature et de philosophie, choisissant de préférence ceux qui étaient propres à former le goût et les mœurs, et il donnait des extraits des meilleurs auteurs anciens et modernes, quelquefois des traductions en entier, des anecdotes faisant honneur à l’humanité, des projets utiles, etc. Les ouvrages proscrits lui fournissaient encore des fragments précieux à con-