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ment de la belle littérature s’est trouvé constamment uni à l’austérité de la science et de l’érudition, n’a jamais eu d’autre prétention avouée que d’instruire les lecteurs d’élite, C’est ainsi qu’il tient depuis sa naissance sinon la plus grande place, du moins le premier rang dans cette portion de la presse périodique qui s’occupe des affaires de l’esprit, et non de celles des gouvernements. »




Nombreuse descendance du Journal des Savants. — Philosophical Transactions. — Acta Eruditorum. — Bayle : Nouvelles de la République des Lettres. — Leclerc : Bibliothèque universelle, etc. — Basnage : Histoire des Ouvrages des Savants. — Journal de Trévoux. — Etc., etc.


Le Journal des Savants, à peine né, fut traduit, imité, contrefait, dans les principales langues de l’Europe. Quelques semaines après son apparition, la Société royale de Londres publiait sur ce modèle ses Transactions philosophiques. Voici en quels termes Sallo annonçait lui-même, dans son numéro du 30 mars, l’apparition de ce recueil demeuré célèbre :


Philosophical Transactions. À Londres, chez Jean Martin et James Allistry, imprimeurs de la Société royale, et se trouve à Paris chez Jean Cusson (éditeur du Journal des Savants), rue Saint-Jacques, à l’image de Saint Jean-Baptiste.

Le dessein de faire un journal pour apprendre aux savants ce