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de 1 fr. 50 par mois, ainsi que les frais de grande et de petite poste. On promettait « d’avoir égard, pour le prix de l’insertion, aux infortunés qui demanderaient des places. »


Un décret impérial du 18 août 1811, ordonnant la réunion des diverses feuilles du même genre, créa les Petites Affiches actuelles, qui furent désignées comme le seul journal où devaient être insérées les annonces judiciaires et toute espèce d’affiches et annonces. Elles commencèrent le 1er octobre, à l’hôtel des Fermes, où elles sont encore aujourd’hui ; mais elles conservèrent pendant quelque temps encore le titre et le format in-4o des anciennes Affiches, Le numéro se composait alors de 12 pages, dont les quatre dernières, sous la rubrique de Bulletin judiciaire, contenaient les annonces légales. Le prix de l’abonnement était de 15, 29 et 56 fr., plus 60 c. par mois pour les frais de poste.


Il s’était établi successivement dans diverses provinces des feuilles d’avis à l’instar de celles de Paris ; mais ces petites feuilles étaient placées dans la dépendance, ou tout au moins sous la suzeraineté des Petites Affiches. Ainsi nous voyons l’abbé Aubert, en 1785, chargé par le ministère, en sa qualité de rédacteur du Journal général de France, et, comme tel, de chef de toutes les Affiches particulières qui