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préface

Nous n’avons point non plus négligé les renseignements que pouvaient fournir les langues et les religions sémitiques ou touraniennes. Tous ces moyens d’investigation ont été combinés et employés dans l’ordre qu’indiquait la nature de chaque cas particulier.

Dans l’explication des mythes, nous sommes restés fidèle aux principes de la science positive. Tous les travaux de philologie aryaque ont été l’objet d’une soigneuse attention ; mais, nous tenons à le dire pour éviter tout reproche d’omission, nous avons rarement mentionné les explications qui ne paraissaient point acceptables, quelque fût le renom de leur auteur.

Qu’il nous soit permis d’exprimer encore notre gratitude aux savants illustres dont l’approbation et les encouragements nous ont déterminé à mener à bien noire travail. Nous devons des remerciements spéciaux au gouvernement bavarois qui a bien voulu nous confier des manuscrits zend-pehlevis de la collection de Haug. Quelques leçons assez importantes y ont été recueillies.

La tâche de la philologie avestique n’est point encore complètement achevée. Certains points de linguistique, d’histoire et de mythologie sont restés obscurs. Si des découvertes ultérieures viennent à dissiper ces voiles en tout ou en partie, nous mettrons nos lecteurs, par un supplément à cet ouvrage, à même de participer aux progrès aocomplis.

Louvain, 1er janvier 1881.

P. S. — Nous croyons devoir appeler l’attention de nos lecteurs sur les notes qui suivent l’Introduction (pp. ccxi et ss.) et la traduction (p. 635 et ss., 669). Il y a été tenu compte de tous les travaux qui ont paru avant le 1er janvier 1881.