Page:Harbottle - Dictionary of quotations French and Italian, 1904.djvu/194

Cette page n’a pas encore été corrigée
184 PROUVER L’EVANGILE—QU’HEUREUX EST.


“Prouver l’Evangile par un miracle, c’est prouver une absurdité par une chose contre nature.”

Diderot. Addition aux Pensées Philosophiques, XXL

“To prove the Gospel by means of a miracle, is to prove an absurdity by something which is contrary to nature.”

“Puis fiez-vous a Messieurs les savans!”

Voltaire. La Pucelle, Chant X.

“After that trust these scientific men!”

“Puisqu’ici tous les hommes sent fous,
Ce n’est pas un grand mal, hurlons avec les loups.”

Regnard. Epître à M. le Marquis de * * * . (Ed. 1790, Vol. IV., p. 389.)

“Since on earth all men are mad,
Howl with the wolves, for things are not so bad.”

“Puisque tu sais quel moyen il faut suivre
Pour vivre bien, pourquoi ne vis-tu pas
Pour bien mourir aussi, qu’a ton trepas
Tu voudrais bien avoir su tou jours vivre?”
Antoine Faure. Quatrain XLVIII.
“Since thou well knowest what thy course should be
To live well, let thy life be ordered so
That thou may’st die well; thus, when thou must go,
Thou wouldst have wished to live eternally.”

“Qu’en savantes lemons votre muse fertile
Partout joigne au plaisant le solide et l’utile.”
BoiLEAU, L’Art Poetique, IV., 87.
“In learned lessons always let your fertile muse
To the amusing join what ’s solid and of use.”

“Qu’est-ce done oublier, si ce n’est pas mourir?
Ah 1 c’est plus que mourir, c’est survivre a soi-même.
L’ame remonte au ciel, quand on perd ce qu’on aime.
Il ne reste de nous qu’un cadavre vivant,
Le desespoir I’habite, et le neant l’attend.”

De Musset. Lettre à Lamartine.

“What is forgetting if it be not death ?
’Tis self-survival, which is worse than death.
The soul mounts heavenward when our loved we lose,
And nought is left us save a living corpse.
Its guest despair, and nothingness its goal.”

“Qu’heureux est le mortel qui, du monde ignoré,
Vit content de soi-même en un coin retiré ;
Que l’amour de ce rien qu’on nomme renommée
N’a jamais enivré d’une vaine fumée.
Qui de sa liberté forme tout son plaisir,
Et ne rend qu’à lui seul compte de son loisir.”

Boileau. Epîtres, VI., 99.

“Happy the mortal, by the world forgot,
Who lives contented in some lonely cot;
Who, from ambition free, has never quaffed
Empty renown’s intoxicating draught.
Who in his liberty finds all his pleasure,
And renders count to no one of his leisure.”