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La mer est, ce matin, bien sombre, bien austère.
Elle a d’étranges voix et de fantasques cris
Que, tremblante, redit sa vieille sœur, la terre ;


Et les échos au loin hurlent, endoloris…


Or, devant cette mer aux farouches fanfares,
Je songe à vos yeux noirs singuliers et profonds
Et terribles comme elle, à vos grands yeux bizarres


Qui me tiennent noyé dans leurs gouffres sans fonds.


Vignette de fin de chapitre