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Le torse cambre et craque au maillot qui frissonne,
Le vent du Nord halète et moule à plans osés
Le contour lumineux qui se désemprisonne…


Et l’immodeste brise applique des baisers !


Agrafant des colliers aux gorges dédaigneuses,
Le flot rieur flagelle et bat les souples flancs,
Malgré vos cris mignards, ô poltronnes baigneuses…


Et la vague lascive enlace les corps blancs !


II

La Mer fâchée.



La mer baîlle. Ses flots très-ennuyés font rage.
La vague écume et siffle échevelant dans l’air,
Comme un long coup de fouet, sa crinière d’orage,


Fouet monstre qu’on croirait effilé d’un éclair.