Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/54

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La misère aux abois luttant contre la faim :
Plus de travail, partant plus de feu, plus de pain ;
Je lui donnai le peu que j’avais dans ma bourse.
— Pauvre homme ! me disais-je en reprenant ma course,
Et je sentais des pleurs qui me montaient aux yeux,
Quel est le plus à plaindre et le plus malheureux
De celui qui reçoit ou de celui qui donne ?
Et quel passant viendra pour me faire l’aumône ?