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que consulter les devins sur le temps que l’empereur avait à vivre était considéré comme crime d’État et puni de mort.

Page 163. « Il y avait parmi les gardes d’Antonin un centurion nommé Martial, qui accompagnait toujours le prince, et dont celui-ci, peu de jours auparavant, avait fait périr le frère, sur la foi d’une simple dénonciation… »

Dion dit que Martial fut assisté dans le meurtre de l’empereur par deux tribuns appartenant à sa garde particulière, et donne pour motif de son ressentiment contre Caracalla, non pas, selon la version d’Hérodien, la mort d’un frère exécuté peu de jours auparavant par ordre du prince, mais le refus que lui aurait fait l’empereur à lui-même du grade de centurion.


LIVRE CINQUIÈME.

Page 176. « Il y avait une femme appelée Mœsa, Phénicienne de nation, et ainsi nommée à cause d’Émésa, ville de Phénicie… »

Émésa (Hems), ville de Syrie, sur la rive orientale de l’Oronte, à l’ouest de Palmyre, et au nord-est de Sidon et de Tyr. Les Romains, après la conquête du pays, y envoyèrent une colonie : une légion avait ses cantonnements dans les environs de la ville, célèbre par son magnifique temple du Soleil.

Page 178. « Elle leur annonça que Bassien était fils naturel d’Antonin, quoiqu’il passât pour le fils d’un