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PUGILISTE

toresque dans la New Forest et, très exactement, de trois cent quatre-vingt-sept acres de terrains bâtis dans les quartiers les plus centraux de Londres, lui rapportant un revenu annuel de soixante-dix-sept mille six cent vingt-huit livres sterling, seize shillings et neuf pence.

À un curieux qui fut un jour assez sot pour lui demander le chiffre exact de sa fortune, il avait répondu de sa voix dédaigneuse, un peu traînante :

« Je ne suis pas sûr du nombre de livres ; mais je me rappelle fort distinctement les neuf pence. Je suis sûr des neuf pence, voyez-vous… po-si-ti-ve-ment… »

Il avait encore ce ton aristocratique qui faisait si forte impression sur les roturiers au moment où vous le trouvez en train de souper avec trois amis dans la salle à manger du National Sporting Club ; mais il s’y glissait cette fois un peu d’impatience et d’ennui.

« Par Jupiter ! disait-il en taquinant sa côtelette. — Cela ne peut pas durer ! Trois damnés Français viennent ici et