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serait d’un utile secours dans les affections typhoïdes et gangréneuses de tous les animaux, dans la fièvre pétéchiale du porc. Combiné aux diurétiques, je crois que s’il ne guérissait pas les hydropisies générales, il en enrayerait au moins la marche. M. Saint-Cyr, professeur à l’école vétérinaire de Lyon, l’a administré aux chiens convalescents de la cynose, pour remédier à l’état anémique où ils tombent si souvent après le passage de cette crise d’âge. Les succès qu’il a obtenus doivent tendre à le faire employer après toutes les maladies qui affaiblissent les animaux, par exemple, après les opérations sanglantes, extirpation de tumeurs, etc., etc. Ce traitement tonique, reconstituant l’organisme, est bien moins coûteux que la plupart des autres traitements par le quinquina, etc., etc.

Les doses déjà indiquées peuvent être modifiées suivant l’espèce, la taille des animaux auxquels on les administre. Une chose qu’il ne faut pas oublier, c’est de ne pas en trop prolonger l’usage ; une bonne méthode consiste à l’administrer pendant quinze jours, de cesser pendant un temps égal, puis recommencer, etc., jusqu’à complète guérison, jusqu’à ce que les muqueuses reprennent leur couleur rosée physiologique.

L’homme peut être quelquefois atteint d’une sorte de fièvre éruptive, le plus souvent épidémique, peut-être contagieuse, ayant pour principaux caractères des sueurs abondantes et une éruption papulo-vésiculeuse. Cette maladie, désignée sous le