Il faudrait connaître ce que vous désirez connaître… Quant à partir, la charité exigerait…
Excusez-moi, j’ai la tête si troublée !… mais je reçois depuis quelque temps des visites si étranges !… Mais que vous faut-il ? Tenez, asseyez-vous là, reposez-vous.
Et votre maître qui reste debout ?
Pour lui, oh ! il n’a besoin de rien, c’est un sage, préoccupé de pensées sublimes, et qui ne prend pas garde aux choses d’ici-bas ; mais moi, bon ermite, je vous demanderai un peu d’eau, car je suis exténué de soif.
Pouah ! qu’elle est mauvaise ! vous devriez bien dans la journée l’enfermer sous de la verdure, elle serait plus fraîche le soir.
C’est qu’il n’y a pas un seul brin d’herbe dans les environs, seigneur.
Ah !… N’auriez-vous rien, dites-moi, à mettre sous la dent ? car j’ai grand’faim.
Si ! j’ai encore du pain pour trois jours.
Qu’il est dur !