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n’en reste pas moins un des plus intéressants de l’époque.

Il nous reste à dire le peu que l’on sait du poète et de sa vie ; ce peu, nous le devons à M. Louis Lazare, qui aurait trouvé les vers suivants dans une vieille chronique :

Opérateur-poète eſi un aſſez beau lot,
Je deſcends droictement de meſſire Guillot,
Qui mit Paris en vers, rêva l’échevinage,
Pour adoucir un peu ſon triſte cocuage.

Il faut rapprocher ces vers du vieux proverbe : Cocu comme un échevin, et dire que notre poète, en sa qualité d’historien de Paris, était bien digne de la consolation qu’il demandait.

Quelques mots maintenant au sujet du poème lui-même :