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L’AUTEUR s’efforça, dans un premier recueil de poèmes, d’évoquer les plus anciennes civilisations orientales. Chacune d’elles portait une empreinte profonde et une marque particulière. La Khaldée, l’Egypte, Israël-Kenaan, l’Eran, semblaient surgir dans un isolement farouche. Les guerres établissaient seules entre les races de rapides et sanglants contacts. Les Dieux, maîtres jaloux de territoires immenses ou restreints, ne franchissaient pas les limites de leurs domaines. Chaque ville même s’enorgueillissait déposséder un temple dédié à une divinité spéciale.

Quelles idées étaient communes à ces peuples, dont une splendeur matérielle dérobait encore la barbarie primitive ? Quelle fut, pendant de si longs siècles, l’influence réciproque de l’Egypte