Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
113
jour terne

Des chemins hérissés de ronces agressives.
— Le port majestueux des vieilles tours massives
D’un manoir, que l’éclair, de moment en moment,
Découpe sur le ciel épouvantablement,
Nous frappe de terreur, parmi la solitude.

— Mais de ce ciel pâlot tombent la Lassitude
La Nausée et le Spleen ; — et l’on est dégoûté
D’avoir à vivre encor, d’être et d’avoir été.


Décembre 1883.