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jour terne
Des chemins hérissés de ronces agressives.
— Le port majestueux des vieilles tours massives
D’un manoir, que l’éclair, de moment en moment,
Découpe sur le ciel épouvantablement,
Nous frappe de terreur, parmi la solitude.
— Mais de ce ciel pâlot tombent la Lassitude
La Nausée et le Spleen ; — et l’on est dégoûté
D’avoir à vivre encor, d’être et d’avoir été.
- Décembre 1883.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/39/Guaita_-_Rosa_mystica%2C_1885_%28page_123_crop%29.jpg/100px-Guaita_-_Rosa_mystica%2C_1885_%28page_123_crop%29.jpg)