Masson, l’un des plus habiles fondeurs de France, et le trésor fut dispersé. Deux objets d’un grand prix disparurent alors : un livre des évangiles et un missel du XIe siècle. L’un et l’autre étaient portés, avec pompe, dans toutes les processions et cérémonies publiques. Le livre des évangiles, dont Chiflet nous a donné une description et un dessin[1], était orné d’un côté de lames d’argent et de plaques en nacre de perles. Des figures émaillées entouraient une plaque d’ivoire au milieu de laquelle Jésus-Christ était représenté debout sur une espèce d’estrade, la main appuyée sur la tête d’un empereur et d’une impératrice[2]
Le missel du XIe siècle venait de Hugues I, qui l’avait donné au chapitre en 1040. Il était de format grand in-4o, entièrement écrit sur peau de vélin; sa couverture de bois était entourée d’une peau et ornée, d’un côté, de feuilles d’argent ciselées. Des