Page:Grelé - Jules Barbey d’Aurevilly, L’œuvre, 1904.djvu/90

Cette page n’a pas encore été corrigée

._ se» —

iiioiule, après la vorlu » (1). L'idée esl plus juste el plus luimaiuo, mais oWo nVsl pas moins grosso d(î ponsé- queiicos liMTiblos el poul-èlre de meMaccs. KohespiiMTO l'eùl apiironvêe t4 eoiilresimiuM».

Aussi, un lin crilique, M. Al('id(> Dusulier, ii a l il i»as tort quand il dit a ce propos: « Co qui frappe tout d'abord dans les ouvrat^es de M. Barbey d'Auitnilly, c'est la sympathie violente de cet écrivain pour la lorce et Tauto- rité. Critique, il se bat avec fureur pour le principe autocratique; romancier, il dépeint do préféronco les individualités en qui sincarne, à certains moments do riiisloire, celte autocratie vénérée. Ici, l'artiste est tout à fait conséquent avec le politique. Chez l'un coniiiie chez l'autre, éclate un ardent mépris des foules aux- quelles, je le parierais, M. d'Aurevilly ne voit une raison d'être que parce quil faut bien, après tout, à l'autorité un troupeau à pousser devant soi; à la force, une tclc de more où exercer son poing » (2).

C'est au nom de ce double principe do la force et de l'autorité que Barbey fait une guerre sans nierci aux hommes d(^ lelti'es, ses confrères. Il n'est pas médiocre- ment piquant devoir cet écrivain, qui n a vécu que par les lettres et pour les lettres, tomber à bras raccourcis sur ses frères d'armes dont la plupart méritaient un traite- ment plus doux. Aux uns, il dénie le titre de philosophes, parce qu'ils entrent dans le sanctuaire de la métaphy- sique avec une âme profane (|ui a désappris le respect des choses saintes. Aux autres, il refus(î la qualité d'historiens, «•••r ils n'ont pas le dniil. dilil. de pént'lrer.

(1) Ce qui ne meurt pas (t" éd. Lcnierre, in-l'J. 1884j, p. U14.

(2) AIride DcsoLlEH, Sos i/ens de lettres, \i. 308etsuiv. iDrcyfous, édi- teur, 1878).