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coniplciil pas a ses ynix. nu pliilol il k's inUTprt'lc a sa favon. 11 nÏMilond pas .urDUilor la sourde a.nilaliiui ([ui travaille le pays jiisqu\Mi ses profoiulciiis cl ii'ossaio pas de comprendre les i-iiiiieiirs iiiyslerioiises (pii aniioiieeiil un reiioiiveau dont ou ne sail (MU'or(\ a l'heure aciuolle, eequesera la destinée. 11 ii"a rien senli du niouvcnieid libérateur <iui pousse les masses vers un re}4ini(> plus approprie à leurs bi\soins; il s'est immobilise ilo galle do cœur dans la pt>sture héroïque de ses ancêtres, l'en lui importent sa méconnaissance du présent, son ig-norance des aspirations récemment écloses sous le souffle de la liberté, son éloi.gnement des manières i\v penser et d'a.uirou se complaisent les homniiv'^ d'aujouitrimi. ('/est sur le type du passé qu'il a voulu modeler son ame et son esprit, son œuvre aussi bien que son exislence.

Toute son œuvre, en effet, depuis IS:^ jusqu'à 1SS(I, durant un demi-siècle sans interriiplion, à dater de (icrmoinc pour finir à Une Patje d'Histoire, s'est inspirée du sentiment aristocratique qui fut la règle de sa vie. Que l'on ouvre n'importe lequel de ses romans, on y voit comme princij)au.v personnages des nobles, des êtres de grande famille, de haute lignée, de souche antique, tous évoluant à la Cour, appartenant au Fau- bourg Sainl-Germain ou sortant des hôtels de la vieille cité de Valognes. Les gens du peuple ne figurent sur la scène, dans la comédie des silualions et la tragédie des événements, (pi'a litre de comparses. i)our les besoins de la couleur locale et afin de mettre mieux en relief les héros de l'aristocratie, (pu, sans cxccplion, se détachent toujours au premier plan.

Cesl,&di\s Ln Ikif/ue cl' A II nihal, Aloys de Symmero.so et Baudoin d'Artinel fleuretant avec une jeune veuve très mondaine; dans Amakiée, les héros Somegod et