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caractères, dos déiiouLMiienls, cl, a sa iiiaiùèrc, fait (le la vie, coinino Dion, — de la vio inuiiorloUo. — mais oos lypos. cos cafaclôres, ces situations soiil des dcrouM'ilt's dans l'ordro dr riinaiiinatioii ot do ri)l)srrv:di<iii coiii- binôos ; co sont dos faits qai doivent rester accjnis :ï rinvenlaire humain, oommo les laits do la science, l'our les ég-aler désormais, il sera nécossairo do les sur- passer » (1). Kt d'Aurevilly prétond qu'aucun romanrior ne triomphera du foug'uoux idéaliste que fut ilonoi-é de Balzac. « Balzac, couclut-il, attend le Napoléon qui le vaincra. Celui qui pourrait l'ég^alor serait encore son inforiour «{"!).

Ailleurs, la théorie du roman prend, sous la plume de Barbey d'Aurevilly, une forme plus précise encore et plus définitive. Parlant des réalistes qu'il flétrit sans pitié, il s'écrie: « C'est celte écolo qui rit positivement do l'idéal en toutes choses, aussi bien en morale qu'en esthétique. C'est cette école qui ne veut de sur.sum corda ! ni en art ni en littérature. C'est elle qui est en train de nier l'héroïsme et les héros, posant en principe qu'il n'y a plus de héros dans l'humanité et que tous les lâches et les plats de la médiocrité les valent et sont même mille fois plus intéressants qu'eux ! >/ Ç.^). Uifféa/, le sursîun corda, Vhérols))u^,\o\Ui donc ce (luo lo tempé- rament de d'Aurevilly réclame impérieusement ; voilà aussi, dans ses liijnf's ossoiitiollos. le proijraiiinio roman- tique.

Cet incessant tjosoin de g-randour. cette aspiration ronstante vers les sommets, ont inspiré et alimenté toute

(1-2) Les Homanciers, priT.irc, p. V (Amyol, (-(litiMir, 1865). (3) Conslitulinnnel, 29 novembre 18»»y, — L'éducation senlimetilale, par H. Gustave Flalbbht.