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saluer le beau livre du criliiiue (leliiut ; puis vini'cnl MM. Jules Cornely dans le Malin du •,'! iV^viiiM'. Paul d'Aruioi» dans le VoUairr du 'l'I l"('\ l'icr. Léon r.ari'araiid dans K' Moni/rar rnirvrsrl du 'ih l'cviici'. llcuiv Bordeaux dans la Ucruc IIchdoiiKiiUiiiw du Ti mais. Ednioud liirc dans la Cm zcllc de Frtun-c du <• mars, Louis de Saiul-Jaequ(>s daus la lUiiiiu' du ]"• aviil, et Eu.yèue Asse dans la Xoiircl/c Reçue hitcrnalioiuilc du 1") avril. Entre temps, dans un cours libre qu'il professait à la Sorbonne sur Victor Hugo, M. Gaston Dcschanips citait Barbey d'Aurevilly parmi les précurseurs des Orientales, avec son Ode aiijc T/ieraiojit/les: et les voûtes de la Sorbonne durent frémir en réperculaiit l'écbo d'un nom tout à fait ignoré dans le sanctuaire d'une Faculté ou connu seulement par l'horreur qu'il y inspirait. Les et 7 juin de la même année, M""^ Mary Summer publiait dans la Fronde de jolies pages sur le féroce ennemi des femmes de lettres : ce fut la spirituelle vengeance des Bas-bleus.

11 semblait désormais que la grande notoriété fût a<^- quise à Barltey d'Aurevilly. Nombre de calholifiues, a la suite de .\LM. lîiré et Fonsegrive, ne le répudiaient plus et commençaient à le reconnaître pour un des leurs. Des universitaires, après Nisard et Ernest Ilavet, lui faisaient bon accueil. Les jeunes de la Reçue blanche, de la, l'iume et du Mercure de France le saluaient comme un Maître. Même les écrivains du boulevard et les profes- sionnels de la presse lui rendaient un juste, tribut d'hommages. Le romancier n'était plus contesté : on l'admirait sans trop de réserves et dans tous les camps littéraires, depuis les chrétiens orthodoxes qui passaient condamnation sur les Ditdjolifjues eu égard au C/ieca- lier Ik's TtHiclies et au J'rèlrc Marié. jus(iu'aux i»en-