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I/aniiôo IS'.M l'ut moins lorlilo on hoiimia.cos (4 on critiques. Mais elle fut marquée, à sou ilebul, par une polémique assez vive où le nom de Barbey d'Aurevilly se trouva mêlé. Un étrant^cr notoire et fantasque, M. Max Nordau, avait eu la prétention, au moins sinf^ulière, do s'ériiivr en censeui" du romaidismo fi'ançais : il y voyait un siprne de '< dég-énérescenco >/ et se montrait itarlicu- lièn-meiit dui- pour les romaiiti(iuos attardes. N'iMil-il pas même l'idée bizarre de ranj^cr l'auteur d'Ciic Vieille Mailrcsse parmi les disciples de Baudelaii-e ! Très tran- quillement, avec cette sorte d'inconscience supérieure, qui se croit tout permis pai'ce qu'elle vient d'outre-Rhin, il écrivait : « Le diai)olisme de Baudelaire a été cultivé par Villiers del'Islo-Adam et Barbey d'Aurevilly ». Mémo le poète de VEce future venait avant le romancier du Dessous (le Cartes. Le Temps du 22 février ISUl ne put s'empêcher d'élever la voi.v: en faveur des condamnés de M. Nordau et contre ce terrible inquisiteur des roman- tiques : il fut suivi dans cette voie de défense nationale par un critique de la Revue Bleue, M. Téodor de Wyzewa, à la date du 17 mars, — puis, le ?1 mars, par le savant chroniqueur do l'Iiclair, M. Lodrain, — enfin, le iO avril, par un des plus brillants conteurs du Joumal, l'ami du Maître, M. Franç:ois Coppée.

Sur ces entrefaites, Edmond de Concourt publie son '< Journal // de l'année iX>v>: il y narre, -awc force détails, les renr-ontres d'Alphonse Daudet et... de l'auteur de la Faustiii avec Bart)ey d'.Vurovilly ; il se loue lui-iinMiic ou louant le romancier des />/V</>o//V/«r.v. Va\ août isiil. .\rmand Silvestre, inau.guraid le monument de Léon (Madel. salue dans un discours vibrant la grande figure du "catholiqtie obstiné // que fut l'auteur de l'Ensorcelée. Le 21 octobre, M. Gaston Deschamps, en sa critique du Truips, range