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iioctiirno. . .I(* vioiis do moUre l;i lèlo à la Icnrlrc. La liiiu^ impaluMilro a rejeté son mtisquo do gaze. Il n'y :i plus nu luia^'o au ciel. L«^ ciel bltMi étiucolle sur lo toit bleu do la inaisou d'eu faco. Un silonco unique: lesilonco do ce pays-ci ! Lo pavé do la rue, blanc do luno, a réclal (l'un miroir. » (l).

Doux jours après, il se rond à Valoi»iios, ou, dil-il, « j'ai (Ml la fantaisie d'aller faire la promenade funoi)re que j'ai faite a Saint-Sauveur » (2). Kt ses émotions n'y sont pas moins vives ; et elles ne s'y traduisent pas moins énei'giquement. « L'ég-liso n'a chang'é que do couleur et n'a plus, aux fenêtres dos galeries à balustrades qui entourent sa nef à une hauteur que j'aime, les sombres rideaux rouges qui ont jeté leur poésie et leurs ombres sur celte lôte qui a toujours préféré lo rouge et l'ombre a toute couleur et à toute lumière... J'ai senti monter en moi un Hot de sensations inexprimables, exaspérées par le sentiment des choses finies... »ÇA). Puis, il se promène au hasard par les rues de la vieille cité. « Je n'y connais plus personne, — écrit-il, — du moins personne que j'y veuille voir; mais cette ville a de mon coMir sous ses pavés et dans la pierre doses maisons// (4). lùifin. la nuit tombée, il revient à l'église « superbe d'obscurité mêlée de pointes do lumières, de recueillement, de pro- fondeur déserte, du hridl b(is des prières de que^jnes âmes ardentes, qui susurraient leurs chapelets au pied des piliers '^ (5).

(1) Relation itiédile d'un voijnfje en Sonnandie (ik'Cfinltrc 1864).

(2) Ibid.

(3) Ibid.

(4) Ibid.

(5) Ibtd.