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FLEUVE SAINT-LAURENT

Les pavillons ne représentent que les consonnes de l’alphabet, et ce n’est que par la combinaison de deux, trois ou quatre de ces pavillons hissés ensemble, qu’on peut faire des signes arbitraires, représentant des mots et, des phrases de la même signification dans toutes les langues.

Le code est composé d’un guidon, de quatre flammes, et de treize pavillons, et, en outre du Code de Signaux, un pavillon de réponse, qui est une flamme barrée de rouge et de blanc.

La nature du signal est indiqué par le nombre de pavillons hissés, soit, deux, trois ou quatre ensemble. Ainsi des signaux de deux pavillons avec guidon en tête, sont des signaux d’attention, avec flamme en tête, des signaux de course, avec pavillon carré, des signaux d’urgence, de danger ou de détresse.

Par le moyen de la combinaison des pavillons, un navire indique son tonnage, son nom, d’où il vient, s’il y a de la maladie à bord, et des signaux répondants lui feront connaître s’il court quelque danger, s’il est trop près de terre, etc.



Comme le sujet de la navigation d’hiver s’est emparé de l’opinion publique, et s’impose à la con-