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restèrent, ainsi, longtepms éloignés du mouvement ouvrier qui restait la proie des politiciens




Car, s’il est exact, au sent absolu, que toute réforme qui n’attaque pas le principe même de l’exploitation de l’homme par l’homme, peut-être anihilée, et même se retourner contre ceux pour qui elle est promulguée, par le fait que, dans l’état social actuel, celui qui a de l’argent finit toujours par être le maître — tant que ses exploités ne feront pas bloc contre lui, — il n’en est pas moins vrai que la révolution tout en étant l’arme suprême qui terminera le différent, ne peut être un but.

La force des choses l’imposera, elle ne peut pas être un idéal, car elle doit être provoquée par un changement dans les idées, dans les besoins, dans les aspirations des indivivus, elle ne peut en être le facteur.

Et, en attendant qu’elle se fasse, il y a la vie de tous les jours, avec toutes ses misères, comme ses joies, avec ses luttes de tous les instants, aussi bien pour obtenir un avantage léger que pour défendre celui qui est