Page:Grave - La Société future.djvu/417

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
tion de la foule. — Plus l’évolution se fait vite, plus elle accélère la révolution. — Les partisans de l’autorité ne la veulent que pour ceux qui ne sont pas de leur avis. — On ne contente pas tout le monde. — Le respect des majorités ! — Les idées se font oppressives des idées nouvelles lorsqu’on leur met un pouvoir entre les mains. — L’homme convaincu propage son idée, sans s’occuper des possibilités. — C’est à ceux qui doivent en bénéficier d’en chercher la réalisation 
 114

IX. — DE L’INFLUENCE MORALE DE LA RÉVOLUTION

L’ignorance est la cause des avortements des révolutions passées. — Nous devons savoir ce que nous voulons pour faire réussir celles qui se préparent. — Faudra-t-il un pouvoir pour empêcher la bourgeoisie de faire un retour offensif ? — Impuissance de la bourgeoisie à maintenir son exploitation si elle était livrée à ses seules forces. — Si la révolution apporte les améliorations promises au’sort des travailleurs, elle n’aura pas de réaction à redouter. — Un pouvoir constitué ne peut être qu’un danger pour la liberté. — L’homme est-il si mauvais qu’on le prétend ? — C’est la société qui engendre l’antagonisme et la lutte. — Transformons le milieu et l’individu se transformera. — Les crimes passionnels. — Ils ne sont que le produit d’une fausse éducation, ou du sentiment de propriété. — L’adultère et les crimes de l’amour. — La société n’est basée que sur le mensonge et l’hypocrisie. — La science et la société. — Les attaques au droit des gens ne peuvent être que des anomalies dans une société sainement constituée. — Hypocrisie de l’appareil judiciaire. — La nature de l’homme est d’être sain moralement et physiquement, c’est la société actuelle qui le déforme. — Un changement de milieu ne transformera pas l’homme instantanément, mais atténuera ses défauts. — Les périodes d’effervescence exaltent les forces vitales. — La société future mieux organisée achèvera de rendre l’homme tout à fait sociable, sain de corps et d’esprit 
 131

X. — DE L’INDIVIDU DANS LA SOCIÉTÉ

Erreurs des sociologues passés. — La société n’est pas un