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XXVI


L’AUTONOMIE SELON LA SCIENCE


Nous voici arrivé à la fin de notre étude. Nous avons passé en revue toutes les objections qu’il nous a été possible de prévoir, nous avons vu que ce que nous connaissions de l’homme, loin de détruire notre idéal venait plutôt corroborer nos hypothèses d’harmonie et de solidarité. Et la science, la science elle-même, quoi qu’on en ait dit, vient à l’appui des théories anarchistes, nous démontrant que tout, dans la nature, se meut en vertu de la loi des affinités et, par conséquent, est autonome. La nature est un vaste creuset où les différents corps viennent se transformer en acquérant des propriétés nouvelles, opérant leurs transformations sans volonté préconçue, de par la seule force de leurs propriétés.

Il est certain que, dans la nature, dans les règnes animal, végétal et minéral, tout s’enchaîne ; il est vrai que les mouvements et le développement des uns sont réglés par les mouvements et le développement des