Page:Graffin - Nau - Patrologia orientalis, tome 2, fascicule 2, n°7 - Les Apocryphes Coptes.djvu/18

Cette page n’a pas encore été corrigée
[TEXTE COPTE]


et tu m’enverras ces choses au siège de mon empire. Tous ses biens, tu les compteras pour moi et tu ne lui laisseras rien, si ce n’est sa vie, celle de sa femme et (celle de sa fille). »

[Voici ce que Tibère dit] à l’impie Hérode.

Il alla, ainsi que ceux qu’on avait envoyés avec lui. Il prit Philippe sans qu’il sût rien et sans qu’il connût l’affaire [pour laquelle on le traitait ainsi].


2e FRAGMENT


« … Mes amis. » Avez-vous vu, ô mes frères, de seigneur comme celui-ci, aimant ses apôtres, leur promettant son royaume pour qu’ils mangent et boivent avec lui sur la table de son royaume ? Depuis qu’il était sur la terre, il mangeait avec eux sur la table de la terre, en leur rappelant la table de son royaume ; car il comptait pour rien les choses du monde.

Si tu veux savoir, écoute, je t’enseignerai. Est-ce que Dieu n’a pas aimé ses apôtres — eux tous ? Écoute Jean l’Évangéliste témoignant que le Christ