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LA
DAME VERTE




Un soir de l’hiver dernier, je descendais, bras dessus, bras dessous, avec un ami, une de ces rues qui vont comme elles peuvent, c’est-à-dire parfois tout de travers, des boulevards extérieurs à Notre-Dame de Lorette ; rues assez régulièrement bâties ; en revanche assez irrégulièrement habitées pour la plupart : mœurs sujettes à l’alignement. Nous avions dîné à Montmartre, non pas dans un riant jardin peuplé de tilleuls et sous une joyeuse tonnelle couronnée de chèvrefeuilles et de clématites, mais dans un salon ni joyeux ni riant, chaudement clos ; qu’exiger de plus d’un salon ? Les clématites, les aubépines et les chèvre-