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LE XIXe SIÈCLE (vers mars ou avril), où il notait que j’avais été le premier à parler en France du poète américain. Peut-être qu’avec la complicité de Paul T… on pourrait feuilleter quelques numéros de ce journal ; à moins que le temps manque, et, en ce cas, je le ferai moi-même à mon retour.

M’adresser les lettres mises à la poste lundi, à Coutances, poste restante ; celle mise à la poste mardi, au Château de la Motte, Bazoches-en-Houlme (Orne). Mercredi, elle pourrait arriver trop tard ; ce jour, moi, je t’écrirai pour la dernière fois. Jeudi je serai très, très, très impatient et vendredi matin, heure dite, vers 5 h. moins le quart (le train arrive à 4 h. 15, gare Saint-Lazare, cette fois), enfin je te retrouverai. Je t’en prie, mentalement — moi je l’efface d’un trait de plume — retire le mot dont tu qualifies ta lettre. Il n’est pas vrai, et il est laid. En tout ce que tu m’écris